Ne les oublions pas

Yves nous a quitté le 19 juin 2018 à l'hôpital d'Annecy.
Une cérémonie laïque a eu lieu au crématorium de La Balme de Silingy, le 23 juin à 15h30.
Cérémonie sans fleurs ni couronnes avec la possibilité de faire un don au profit de la fondation John Bost, chère à la générosité légendaire d'Yves.

Voici une lettre émouvante écrite par Jean Philippe et Michèle Meynieu

Lettre à Sylvie, fille de Yves Cottarel

Lorsque nous étions adolescents, en 1963, nous étions 4 copains, à Aix les Bains, liés par la jeunesse et la musique  rock’n’roll ... Nous nous appelions par nos noms de famille: Cottarel (Cota), Thiébaud, Meynieu et Bieth. Il y avait 3 étudiants, et Yves, qui très rapidement est rentré dans un cabinet d'assurances à Aix pour travailler.
Voilà bien sa première qualité: son goût pour le travail... Travailleur insatiable, gentil, doux, d'une honnêteté scrupuleuse, il aimait faire des farces, mais il était généreux, toujours prêt à rendre service, à aider les gens, aider sa famille, aider ses amis.
Il n'avait de haine pour personne, et toujours la main tendue pour offrir son aide généreuse à quelqu'un.
A Genève, dans la banque où il a travaillé par la suite, la Trade Development, souvent, tard dans la nuit, un seul bureau restait allumé: le sien.
C'est à ce moment qu'il a aidé mon épouse Michèle, à rentrer avec lui à la TDB.
Avec cette capacité de travail énorme, et cette générosité, rien d'étonnant qu'il ne grimpe au fil des années, tous les échelons, petit à petit, jusque vers les sommets de ce groupe financier, et parcoure le monde entier, allant d'une succursale à l'autre, jusqu'à son départ en retraite.
Mais toute sa vie, il aura été fidèle, à son épouse Annie, à sa famille, bien entendu, à ses amis, mais également à sa maison, achetée vers 1968 ou 70, près de Cruseilles, à Cercier, et jusqu'à sa mort il lui restera fidèle...
Voilà donc sa dernière qualité, que j'avais passée sous silence: la fidélité.
Cette fidélité fait d'Yves un être d'exception, un être cher, une personnalité magnifique.
Mon ami, mon frère, je ne pourrais venir t'accompagner, cloué par les soucis de santé dans le midi, mais mon cœur saigne de ton départ, nous t'aimions tant.

Adieu donc, Yves, mon Cotta, mon frère, tu es en Paix avec ta conscience.

Adieu Yves, je t'embrasse tendrement, et j'embrasse ta famille éplorée.

11 Octobre 2015 Nano est parti...
Si je devais écrire quelques lignes sur Nano je dirais ceci :
 
Gratien Ferrari un homme et un ami délicieux
J’ai connu Gratien (que très vite nous avons surnommé Nano) à l’athlétisme. Il courrait sans cesse et était devenu très vite un expert. Mais ce ne sont pas ses sélections internationales qui faisaient son charme, mais plutôt ce rayonnement qu’il avait partout où il passait.
Il était un équipier génial et surtout un animateur infatigable. Combien de déplacements n’avons-nous pas faits sous le maillot bleu ciel de l’ASA dans un chahut indescriptible. Ses farces et plaisanteries étaient des plus fines et des plus osées.
Son humour n’avait d’égal que sa culture. Son verbe et sa plume nous ravissaient et très vite il est devenu une des figures légendaires et ouvrières de ce club comme en a formé le maitre Johannès Pallière qui nous a quitté également il y a un an.
Puis est venu le temps d’enseignement comme professeur apprécié et plus tard comme principal de collèges, toujours à Aix, cette ville qu’il avait dans le sang.
Je l’ai connu ensuite plus particulièrement comme élu, d’abord conseiller municipal, puis Maire et député. J’ai travaillé sous ses ordres mais j’ai surtout travaillé avec lui. Car il était dans ce domaine comme il l’était dans les autres, toujours à l’écoute, efficace et tolérant. Nous n’avions pas la même couleur politique mais nous nous retrouvions toujours d’accord sur tous les dossiers où l’intérêt des aixois était en jeu. Et cette qualité je ne l’ai jamais retrouvée chez d’autres hommes politiques.
Notre relation s’est prolongée ensuite dans les moments moins faciles pour lui, tant personnellement que politiquement. Il était resté motivé et engagé pour sa ville, toujours attentif et critique. Jamais il ne s’était départi de son humour même devant la maladie. Je suppose que si là haut où tu reposes il y a des réunions tu vas les faire marrer comme tu nous as fait rire, rire à en perdre le souffle. Il le faisait d’ailleurs lors de nos retrouvailles annuelles d’anciens de Bernascon, Rossignoli et Vaugelas
Adieu l’ami, je penserai longtemps à toi et je ne serai pas le seul.                                                                    André Gimenez  

Souvenez-vous : il  avait écrit  un texte sur Rossignoli, Bernascon et Vaugelas que je vous invite à relire : Rossignoli, Bernascon, Vaugelas

Décembre 2012. Le 7 décembre  Jean Chapron , notre professeur de lettres au Lycée d'Aix-les-Bains, nous a quitté . Nous sommes tous bien attristés par cette nouvelle. Il était un des participants les plus réguliers de nos Retrouvailles annuelles.